Directeur musical de 1953 à 1985, il détient le record de longévité à cette fonction. Sous-chef en 1947, clarinette solo de l’orchestre, il accède à ce poste « plébiscité par les musiciens ». Il assure près de 200 concerts, parmi lesquels « Le festival de Cherbourg » (1955), les 500 ans de la musique militaire (1961), le festival international de Kerkrade en Hollande (1958), le concours de St Satur (1977), des
prestations à Bremerhaven (1978) etc.
Le répertoire fait la part belle aux transcriptions d’oeuvres symphoniques, parmi lesquelles : Beethoven (son auteur préféré), Ravel, St Saens, Franck, Elgar, Mousorgsky, Borodine, Verdi, Rossini, Tchaikovsky, Korsakov, Liszt, Wagner, Dvorak, Gounod, Berlioz, Bizet, Vivaldi, Scotto, Lehar, Massenet, Lopez, Messager, Delibes, Strauss, Suppe, Offenbach etc.

Sous sa baguette, la formation obtient une reconnaissance dans les concours de musique (division supérieure) lors du concours nationale de St Satur (1977).

Son dernier concert de Ste Cécile (9 décembre 1984) se fera avec la participation de chorales locales (La Chamade, La Cotentinaise, La Clé des Champs, La Valmontaise), soit plus de 150 choristes et musiciens sur scène, incluant l’Hymme à la Joie de Beethoven (9ième symphonie).
Le concert ultime aura lieu le 20 avril 1985, au profit de l’association Coeur et Cancer, à l’église du Voeu, avec l’interprétation du Messie de Haendel, avec là aussi la contribution des chorales : La Chamade, La Cotentaine, Chor’Hag.

A noter également quelques concerts thématiques :
musique de l’épopée impériale Napoléon (1969), musique bavaroise (1978), musique de films (1980) avec des oeuvres de P. Anka, J. Williams, Bernstein, Barker, Legrand musique de jazz (1981) avec des oeuvres de D. Ellington, J. Garland, W.C. Handy, G. Gershwin, musique viennoise (1983). Sans négliger des pièces originales pour harmonies, de Serge Lancen, Devogel, Lijnschooten, Holst, Leroy Anderson, Gould…

Le centenaire de l’Union Lyrique Municipale (1874) est notamment fêté (en 1975) avec un concert donné par l’harmonie de la Garde Républicaine de Paris au complexe sportif « Chantereyne ».

Il enseigna aussi le solfège, la clarinette et le saxophone à l’école municipale de musique de Cherbourg, en sus de son emploi à l’Electicité et Gaz de France jusqu’à son départ en retraite en 1974.